Bardenas Reales, Pampelune
Couvert le matin, puis belle journée ensoleillée, frais le matin, pas plus de 14°c
Une randonnée supplémentaire dans le parc des Bardenas, bien plus intéressante que celle de la veille et la découverte de Pampelune à l’heure du déjeuner.
Départ pour la partie sud des Bardenas Reales, située à environ 45 minutes de route du camping.
Semi-plein de gazole en chemin vers Fustinana, 38,52€ à 1,18€ le litre
Nous arrivons assez tôt sur la piste en terre du Parc et personne dans ce coin, nous sommes seuls quand nous arrivons sur le parking au pied du départ du chemin de randonnée.
Il ne fait pas chaud quand nous démarrons, petite polaire bien supportée que nous ne garderons toutefois pas bien longtemps, car le chemin grimpe de manière continue pour atteindre un point de vue qui valait bien ce détour au sud du parc.
La Pena del Fraile en détail, c’est par ici !
Randonnée n°34 du guide Rother Pays Basque.
Retour au van où quelques voitures de randonneurs nous ont rejoints, puis route pour le nord, direction Pampelune que nous atteignons pour l’heure du déjeuner.
À noter qu’un tronçon d’autoroute est payant entre les Bardenas et Pampelune – 5,65€ de péage. Possibilité d’éviter la section à péage et de poursuivre sur une route nationale.
Parking sous terrain en plein centre-ville accessible aux vans (tout proche des arènes) permettant de rejoindre à pied les artères piétonnes du centre-ville en quelques minutes.
Large choix de bars et restaurants pour déjeuner, nous en choisissons deux en suivant les recommandations du routard, la première adresse plutôt typique et d’un bon rapport qualité prix, la deuxième adresse un peu plus décevante (ambiance lounge, musique forte) même si les pintxos étaient très bons et plutôt inventifs !
Bodegon Sarria, Pampelune
Table sur tabourets à l’extérieur sur la rue piétonne. Environ 15€ les assortiments de tapas
Restaurant Baserriberri, Pampelune
6 pintxos variés pour 18,20€ (dont le Pintxos qui fume !)
En début d’après-midi, nous nous baladons dans les rues du centre assez calme à cette heure de la journée (visite de la cathédrale) puis retour au parking pour quitter l’Espagne par la voie rapide A21 puis la route NA-178, toute petite route qui semble mener nulle part, jusqu’à atteindre le col Puerto de Larrau dans les nuages, frontière naturelle entre l’Espagne et la France.
Nous sommes totalement dans le brouillard arrivé là-haut et faisons face avec stupéfaction à une route barrée entre l’Espagne et la France. La moitié de la chaussée est barrée par une barrière avec panneau interdisant le franchissement, sans vraiment savoir pourquoi. Nous croyons d’abord que la route est peut-être coupée côté français à cause d’un éboulement. Nous sommes dépités, car revenir en arrière nous ferait perdre un temps fou pour passer la frontière par un autre point de passage.
Nous n’avons pas le choix de faire demi-tour quand soudain un autre van immatriculé dans le 65 (donc du coin) s’avance et passe la frontière sans se soucier de l’interdiction. L’occasion est trop belle de le suivre !
Quelques centaines de mètres plus loin, le van frondeur s’arrête sur le côté et baisse sa vitre nous incitant à se mettre à son niveau, une dame au volant nous demande tout sourire si nous sommes au courant de cette interdiction de passage, et quel en serait le motif, on est dans le même bateau !
Ne semblant pas trop inquiète, elle nous invite à continuer ce que nous faisons jusqu’à atteindre sans histoire le village de Larrau.
En arrivant en bas, nous verrons effectivement l’indication comme quoi le col est fermé à la circulation, mais ce panneau n’était pas présent côté espagnol.
En interrogeant le camping que nous rejoignons quelques instants après, nous apprendrons qu’il s’agit d’une fermeture administrative des petites routes frontalières à l’initiative de la France pour lutter contre le terrorisme.
La gentille dame du camping nous dira que cela ne semble inquiéter personne et qu’à sa connaissance, aucun contrôle n’a lieu sur cette route, de toute façon, on l’a échappé belle !
Nous choisissons un bel emplacement plat et large et profitons du temps dégagé sur les superbes montagnes environnantes pour dîner devant le van.
Au préalable, nous avons fait quelques emplettes dans la petite et unique supérette de Larrau (pas beaucoup de choix et très cher – pas de dépôt de pain dans ce village, il vaut mieux avoir fait quelques provisions avant de rejoindre ce secteur)
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