En route pour Santorin, Fira et la foule touristique
Ce matin, le réveil ça a fait tout drôle, quand on est en vacances et que le Blackberry sonne à 6h du matin, on se demande ce qu’on a fait pour mériter ça….. et ça, c’est SANTORIN !
Les sacs sur le dos, et hop direction le port d’Adamas à un petit quart d’heure à pied où le ferry de 7h nous attend pour Santorin. Celui-ci n’est pas un bateau à grande vitesse, et il nous faudra 5 heures pour rallier notre destination.
L’arrivée à Santorin par bateau est magique : on rentre tout doucement dans la baie et le spectacle est fabuleux, avec le volcan semi-immergé à droite et les falaises urbanisées à gauche…
Comme lors de notre arrivée à Milos, le patron de l’hôtel nous attend sur le port avec sa camionnette. Ce n’est pas le seul. Des dizaines de vans, des taxis, des bus…nous avions été choqués de l’arrivée à Milos par rapport à la tranquillité de Sifnos, et bien là, c’est bien pire, ça va crescendo !
Babis, notre hôte, ou plutôt Babis fils, est sympathique. Sur le chemin escarpé qui nous conduit à l’hôtel, il nous explique ce qu’il y a à faire à Santorin, bref, c’est très bien organisé.
Arrivé à l’hôtel, il est presque 13h. Suivant les conseils de Babis fils, on décide d’aller «à la mer», plus précisément à la station balnéaire de Kamari. L’arrêt de bus est au pied de l’hôtel, on attend 20 bonnes minutes avant que celui-ci n’arrive pratiquement complet.
Babis fils a dû nous prendre pour des Anglais en mal de soleil. La station balnéaire de Kamari est, comment dire, le cauchemar du tourisme de masse à destination de nos chers voisins anglo-saxons et autres vikings en mal de soleil. Bref, c’est une horreur. Une succession ininterrompue de transats, de plages, des restos, des restos, des restos, en veux-tu, en voilà, absolument rien d’authentique, en résumé tout ce que l’on adore. Il faut bien manger, alors on s’assoit à la terrasse de l’un deux. Ce n’est pas mauvais, mais horriblement cher comparé aux deux îles précédentes. Le repas avalé, on dégage, il n’y a pas d’autres mots, on reprend le bus jusqu’à notre hôtel pour faire une petite sieste. J’en profite pour faire un peu « d’internet» au bord de la piscine, on a enfin une connexion correcte. C’est là que je fais la connaissance de Babis père, probablement le fondateur de l’hôtel, plus dynamique et nerveux que ce petit homme, y’a pas… il faut suivre sans trainer ! Il nous propose en fin d’après midi de nous déposer avec son 4×4 à l’entrée de la ville de Fira, à quelque 5 minutes en voiture de l’hôtel et environ 20 minutes à pied.
La ville de Fira grouille de monde, enfin de touristes plus exactement. Pleins de boutiques de souvenir, et une vue époustouflante sur la baie, c’est quand même mieux que la station balnéaire de cet après midi, mais il y a tout de même un peu trop de monde à notre goût et rien n’a l’air authentique…
On fait un bout de promenade qui longe la corniche, c’est très chouette. Quelques photos, un apéro puis notre bible en main (le guide hachette), on déniche un peu en retrait un restaurant tenu par un couple (la dame est française) où l’on se régalera une fois de plus !
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