On a marché sur la lune
Enfin du soleil ! Belle journée, mais l’Islande n’a pas dit son dernier mot : la nuit à venir sera épouvantable.
Après une nuit au refuge d’Ermstur… Une nuit… d’enfer ! Certains ont beaucoup souffert de la « symphonie » des ronflements et autres bruits « réjouissants »…
David est carrément parti à 2 heures du matin pour monter sa tente tellement il n’en pouvait plus.
Fred ne dort pas du tout, mais visite à plusieurs reprises les toilettes. Erwan participe à la symphonie par intermittence. Le réveil est assez “drôle” : assez calme, personne ne parle. Les Américains ont des bananes que nous avons vraiment envie de piquer ! (mais nous ne le faisons pas).
Nous prenons le petit déjeuner, coincés à un bout de table. Il faut suivre la cadence, car nous devons quitter la hutte à 10 heures. Nous recroisons les Français. À noter à ce réveil : un grand ciel bleu !
Nous sommes prêts à démarrer la rando du jour « avec le cœur au ventre » !
Nous partons et décidons très vite de faire un petit détour pour voir le canyon Markarfljótsgljúfur. C’est d’ailleurs la seule entorse que nous ferons au trek proprement dit.
David s’approche et « est le roi du monde » ; très impressionnant !
Nous retournons sur la piste puis traversons un désert noir avec des montagnes vertes et le glacier au loin ; « morne plaine », c’est assez monotone là. Nous arrivons rapidement au premier gué du jour, censé être le plus dur, mais grâce aux conseils d’un randonneur, nous traversons plus haut, au niveau d’une petite île. Ça fait vraiment mal aux jambes tellement c’est froid.
Nous faisons une pause déjeuner abritée du vent. La végétation change de nouveau, on sent comme une frontière naturelle.
Nous passons près d’un refuge, montons une petite colline, très belle, noire avec des cendres. Nous franchissons notre second gué, facile ! nous montons la dernière montagne et là… nous voyons le refuge. Mais avant d’y arriver, nous devons tout de même encore nous déchausser pour traverser un dernier ruisseau.
Nous arrivons au refuge de Alftavatn bien plus moderne que celui de la veille, on est ravis !
Une grande salle commune et une cuisine toute équipée au rez-de-chaussée et un grand dortoir à l’étage. Et comble du bonheur, une soupe chaude offerte aux résidents du refuge qui mijote sur le feu !
On découvre qu’il y a également quelques chambres de 4 personnes disponibles au rez-de-chaussée, et pour le moment inoccupées. Nous sommes parmi les premiers à arriver en ce début d’après midi et la “foule” arrivant dans l’autre sens du trek n’est pas encore sur place.
Nous retournons voir les gardiennes du refuge et grâce au charme de David et à la curiosité de Charlotte, nous obtenons une petite chambre pour quatre ! On est super content, enfin une bonne nuit sans subir les ronflements de la communauté.
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