Jaisalmer
Très chaude journée.
Au petit matin, nous quittons notre hôtel pour aller visiter le Mehrangarh Fort, un des plus grands et plus beaux du Rajasthan qui surplombe aussi la ville bleue.
Nous en profitons également pour visiter Jaswant Thada qui se trouve à deux pas.
Nous prenons ensuite la route pour une longue étape (pénible) qui nous mène à Jaisalmer, cité isolée dans le désert du Thar.
Dès l’arrivée, nous avons un coup de cœur pour cette ville vraiment particulière. Ici, fini le tourisme de masse, et les couleurs du désert sont superbes.
Nous nous installons dans notre hôtel plutôt modeste où nous sommes ici aussi les seuls clients. L’accueil y est très sympa, et les jeunes qui tiennent l’hôtel nous expliquent que nous sommes en fin de saison pour Jaisalmer car il y fait trop chaud en cette saison.
Nous allons nous balader à la découverte des petites rues typiques de la ville, puis profitons de la terrasse très agréable de l’hôtel avec quelques bières bien fraiches.
Le soir, nous irons diner dans un restaurant très agréable de la ville, éclairé à la bougie, de petites tables sur une terrasse à la fraîche. Presque romantique. Calme. Malheureusement, un groupe de musicien débarque, s’installe à même le sol à quelques mètres seulement de notre table et entame des chansons traditionnelles dans un vacarme assourdissant, sous les yeux ahuris des autres touristes présents.
On en peut plus du bruit ! Tout le monde pense la même chose. Erwan se lève d’un coup sec, se dirige vers le bar du restaurant et échange quelques mots avec le patron de l’établissement. Ce dernier revient vers la terrasse et demande sans ménagement aux musiciens de dégager. Ceux-ci sont surpris, n’ont pas l’air de comprendre pourquoi on leur demande de partir, puis finissent par quitter les lieux en nous dévisageant. Les autres tables de touristes nous regardent, on ne sait pas trop s’ils apprécient ou pas le fait qu’on ait demandé aux musiciens de partir, même si tout le monde avait l’air exaspéré. En tout cas, c’est la première fois que je vois Erwan “sortir de ses gonds”.
C’est aussi ça l’Inde, il y a un moment où après avoir baigné dans le brouhaha et la cohue non-stop pendant plusieurs jours, le moindre moment de calme devient sacré, et avoir un peu de calme en Inde, c’est un sacré luxe !
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