Isthmus Peak, route pour Queenstown


cloud1

Belle journée, chaude, environ 28°C, des passages nuageux. Couvert en soirée

Lever dans un camping bien humide par les averses de la nuit, on est content de ne pas être en tente !

Le beau temps est revenu ce matin, même si quelques nuages menaçants sont encore présents dans le ciel.

Selon les conseils du i-site de la veille, nous changeons nos plans de rando et plutôt que de faire la très populaire Roy’s Peak, nous décidons de nous attaquer à la randonnée Isthmus Peak, classée, elle aussi, comme difficile, car présentant un fort dénivelé.

45 minutes de voiture nous séparent du début de la randonnée, le parking est déjà bien rempli, car nous démarrons un peu tard, un peu après 10h du matin.

Le panneau indique 3/4h de rando

Il fait vraiment chaud ce matin et s’attaquer au pic que nous visons est assez pénible, d’autant plus que le dénivelé est important et il n’y pas beaucoup de plat.

Le début de la randonnée est quand même plutôt agréable et nous traversons plusieurs champs avec le superbe lac Hawea comme toile de fonds.

L’arrivée en haut du sommet est une petite victoire, car nous avons été plutôt rapides et la récompense d’une splendide vue sur les lacs de la région !

Nous pique-niquons face au lac, mais devons passer la polaire et le coupe-vent, car un vent plutôt frais souffle à cette altitude.

Les paysages sont encore plus beaux sur la descente, car la lumière a changé et nous sommes face au lac Hawea.

Nous rejoignons le parking bien exténués et bien contents de retrouver Big Belly et son frigo rempli de bouteilles d’eau fraîche !

Direction Queenstown sans traîner, nous suivons l’itinéraire proposé par le GPS qui nous fait emprunter une route de montagne assez fréquentée, avec une superbe vue sur Queenstown (enfin surtout son aéroport) quelques kilomètres avant d’arriver.

Il est encore tôt, aussi, nous décidons de faire un rapide crochet par la ville touristique de Arrowtown, ville autrefois célèbre pendant la ruée vers l’or.

Et c’est là que nous retrouvons la cohue de nos amis touristes chinois, présent en masse et le mot est faible.

La ville fait un peu Disneyland, c’est plutôt mignon (une rue principale) mais on ne saurait dire si c’est authentique ou simplement reconstitué pour accommoder restaurants et boutiques de souvenirs.

Bref, un endroit qui se visite rapidement !

Nous finissons les quelques kilomètres pour rejoindre Queenstown et nous sommes surpris du trafic et du nombre de voitures sur les routes.

Queenstown n’est pas une grande ville, mais génère un flot impressionnant de visiteurs.

Nous allons directement au camping réservé la veille depuis Wanaka, ce ne sera pas un Top 10, car celui-ci était complet et exigeait un minimum de 2 nuits sur place.

Le problème, c’est que j’ai oublié d’imprimer la confirmation ou simplement de sauvegarder la page de réservation, du coup, j’ai oublié le nom exact du camping.

Heureusement, il n’y en a pas non plus énormément, surtout à deux pas du centre-ville.

Nous arrivons à la réception, impressionnante, au moins 4 guichets ouverts, ça sent l’usine à touriste.

Un camping qui ressemble plus à un resort

Accueil cependant très sympa et efficace. Heureusement que nous avions réservé la veille car le camping affiche complet.

Nous rejoignons notre emplacement muni de notre plan et nous découvrons notre « parking » coincé entre deux camping-cars, ce qui ne fait que confirmer que c’est bien une usine à touristes. Pourtant, le cadre environnant est superbe, à deux pas des « gondolas » (le téléphérique) et surtout à 5 minutes à pied seulement du centre-ville, ce qui est un énorme atout, étant donné les difficultés de stationnement dans cette ville.

A Queenstown, le mètre carré est compté !

Avant de partir explorer la ville pour la soirée, je décide de vider les cartes mémoires pleines sur mon disque dur amovible, et là, c’est le drame : j’ai perdu le câble de connexion USB.

Je n’ai plus qu’à me mettre à la recherche d’une boutique d’informatique pour tenter de trouver un câble de secours. Sans câble, je suis coincé, car je ne peux plus filmer ni prendre de photos, la belle tuile !

Plutôt énervé après cet épisode contrariant (j’ai retourné frénétiquement tout le van pour tenter de retrouver ce maudit câble, les camping-cars voisins ont dû me prendre pour un fou) nous partons explorer Queenstown, et là encore, c’est le choc : des Chinois de tout coté, par centaines, se mêlant aux autres nombreux touristes, fini la quiétude des grands espaces néo-zélandais !

La ville est plutôt mignonne, un centre piéton, un joli front de mer, des espaces boisés, oui, mais voilà, l’intégralité des bâtiments sont dédiés au tourisme : entre les boutiques de souvenirs, les vendeurs de « sensationnel » (saut à l’élastique, bateau jet, VTT, etc.) rien ne semble authentique, où sont les gens qui vivent ici ?

Impossible de trouver une table en terrasse pour boire un verre, tout est bondé.

Après avoir tourné pas mal de temps, nous trouvons finalement une table à l’extérieur pour y boire quelques bières. On regarde passer les plats servis dans ce même établissement, mais cela ne nous fait pas vraiment envie.

Ballarat Trading Pub, Wanaka. Pub plutôt sympa, notamment à l’intérieur. Accueil moyen, pas de connexion internet. 10$ la pinte de bière.

On décide alors d’aller manger des hamburgers comme doivent le faire 99% des touristes de Queenstown chez Fergburger, tellement populaire qu’il faut faire la queue environ 20 minutes sur le trottoir pour pouvoir commander, et compter environ 20 minutes de plus pour récupérer sa commande.

Et tout ça pour déguster un des meilleurs burgers de Nouvelle-Zélande dixit Lonely Planet.

Tout simplement ridicule, le burger était bon, mais sans plus, ne valait en tout cas vraiment pas toute cette attente.

 – Fergburger, Queenstown. La cantine à burger des moutons. Joli coup marketing pour cette enseigne qui cartonne, c’est bon, mais ça ne vaut pas toute cette attente.  40$ pour 2 burgers et frites à emporter.

Nous les mangerons sur un banc près de la baie à la nuit tombée, puis finirons par une petite glace chez le glacier du coin où tout le monde semble faire la queue également (et quand vous commandez une boule de glace, on vous en met deux et vous en facture autant)

Patagonia Chocolate : de bonnes glaces mais pratiques malhonnêtes (la même arnaque deux jours de suite) –  rien que pour ça on ne cautionne pas. 2 glaces pour environ 11$

Bref, fini cette journée de découverte d’une ville piège à touriste, inutile d’en dire plus et de préciser ce que j’en ai vraiment pensé si ce n’est que j’ai juste envie de partir d’ici au plus vite. Peut-être que demain, je changerai d’avis sur Queenstown !

Retour au camping bétaillère vers 22h

tente

Camping Queenstown Lakeview Holiday Park. Cher. Bien équipé, nombreuses douches et sanitaires, mais les uns sur les autres. Vraiment pas agréable. Avantage incomparable : à 5 minutes à pied du centre-ville, pas besoin de prendre sa voiture. Idéal donc pour visiter Queenstown. Pour le reste, il y a surement mieux ailleurs. 63$ l’emplacement pour la nuit.


Leave a comment