Ben Lomond, Glenorchy
Grand beau temps, pas un seul nuage – 28°c
On a beau être serrés comme des sardines au camping de Queenstown, quand on se lève avec un magnifique ciel bleu, la journée s’annonce excellente !
Nous décidons de nous attaquer au Ben Lomond aujourd’hui, un sacré défi avec ces températures qui promettent une chaude journée !
Avant cela, petit déjeuner coincé entre nos camping-cars, puis je file dans un magasin d’informatique repéré la veille, mais qui était fermé afin de chercher un câble de substitution.
Miracle, on me propose un câble sorti de derrière les fagots pour 10$, je saute sur l’occasion !
– Mac Ops, Queenstown. Petit magasin d’informatique indépendant, idéal pour dépanner en cas d’oubli/perte de matériel !
L’ascension du Ben Lomond ne se fait pas à la légère : 1 748 mètres, et donc 1 438m de dénivelé positif pour l’aller quand même !
Deux variantes sont proposées : avec ou sans téléphérique. Nous choisissons avec, afin de gagner quelques heures et surtout d’économiser nos forces, malgré le prix dissuasif.
Première problématique : trouver une place de parking : mission impossible, à moins d’aller se garer à plusieurs kilomètres.
On se met ensuite en route pour la randonnée, mais impossible de se garer alors que nous sommes à deux pas des chemins de randonnées !
Pas d’autre solution que de laisser la voiture sur le parking du camping et cela a un prix sinon c’est sabot direct !
– Parking au camping Queenstown Lakeview Holiday Park, 20$ la journée, rien que ça (possible 10$ pour une demi journée) – ça s’appelle du racket.
Puis c’est la montée en téléphérique, impressionnante !
Queenstown Gondola, cabines permettant d’atteindre le sommet en un temps record ! Pas beaucoup d’attente au départ, inutile de réserver. Système ingénieux pour les VTT ! 78$ pour 2 A/R.
On fait un rapide saut à la boutique du belvédère pour prendre deux bouteilles d’eau supplémentaire (10$ les 2 bouteilles, on aurait dû prévoir ça à l’avance)
Début de rando sous un grand soleil bien étouffant !
Avant de rejoindre le début du sentier, nous traversons un dédale de pistes de luge d’été, d’activités en tout genre pour touristes en mal de sensation (mais sans faire trop d’effort physique), un véritable mini Disneyland !
Le sentier est d’abord progressif, jusqu’à atteindre le pied du Ben Lomond, et la dernière demi-heure est vraiment éprouvante, on a l’impression qu’on ne va jamais atteindre le sommet.
Arrivé en haut, la récompense est de taille : superbe vue sur Queenstown et le lac Wakatipu. Beaucoup de monde sur les sentiers tout de même.
Redescente rapide et arrêt en haut du téléphérique pour observer la vue plongeante de Queenstown sur les terrasses aménagées.
On en profite pour prendre une bonne bière bien méritée après tant d’effort (mais pas donné, 14$ la pinte)
Redescente en téléphérique (peu d’attente, comme pour la montée, inutile de réserver, sauf peut-être pour obtenir un rabais ?)
Avant de quitter la ville, nous décidons de profiter de notre parking payé jusqu’à 18h pour aller faire un dernier tour dans les rues de Queenstown, toujours aussi animée, et nous payer une dernière glace au glacier que nous avions essayé la veille
Et comme la veille, on demande une seule boule et on nous en met d’office deux, on aurait vraiment dû gueuler à la caisse, tant ces pratiques semblent malhonnêtes, mais c’est Queenstown, où tout se paye et au prix cher !
Probablement le seul endroit de Nouvelle-Zélande où nous aurons vraiment ressenti la pression touristique et ses pratiques parfois limites.
Nous quittons la ville sans regret, direction Glenorchy où nous avons prévu de passer la nuit, dans un camping « primitif » géré par le DOC, enfin si nous le trouvons !
Les 40 km pour rejoindre Glenorchy sont magiques, la route longe le lac et le soleil couchant se mêle aux nuages impressionnants, les montagnes se découpant sur un lac malmené par les vents violents en ce début de soirée.
Glenorchy ne présente pas vraiment d’intérêt particulier, c’est un tout petit village, il y a bien un terrain de camping mais celui-ci ne semble guère attrayant.
Nous décidons de pousser jusqu’à Kinloch, pourtant tout près sur la carte, mais à environ 40 minutes de route supplémentaire, car il faut emprunter une route non asphaltée et faire un grand détour pour contourner la fin du lac.
Nous avons vraiment des doutes sur notre choix de camping, allons-nous rebrousser chemin ? La route en gravier semble interminable.
Et pourtant, quand nous arrivons sur place, nous trouvons l’endroit charmant, avec une superbe vue sur la chaîne de montagne et le lac.
Nous avons vraiment l’impression d’être arrivé au bout du bout, et pourtant là encore, nous ne sommes pas seuls, et loin de là. Le Kinloch Lodge à deux pas affiche complet, et il y a une dizaine de camper van sur ce camping très primitif. Une seule toilette sèche, un robinet d’eau (potable) et c’est tout !
Et ça coûte quand même 26$ pour la nuit pour 2 adultes (on peut payer directement en carte bancaire au Kinloch Lodge – douches possibles, mais uniquement entre 8 et 10h du matin pour 10$ par personne)
On installe nos petites chaises de camping et table face au lac, tout content de déguster une bonne bière bien tranquillement, mais c’était sans compter sur ces maudites mouches des sables, les sandflies qui ont décidé de nous souhaiter la bienvenue.
Obligé de s’habiller de la tête au pieds et de s’enduire d’huiles essentielles (pas très efficaces soit dit entre nous) pour éviter de se faire dévorer par ces saloperies de mouche.
On dîne également sur place (nos dernières Cup Noodles) et au lit pas trop tard.
On sera quand même réveillé vers minuit par un groupe de campeurs noctambules pas vraiment discrets, c’est ça le charme du camping presque sauvage !
Pour notre premier camping hors structures ultra-équipées Top 10, on est quand même assez perplexe. Certes, c’est un peu moins cher, certes le cadre au bord et en pleine nature est magnifique, mais le manque d’équipements, surtout la possibilité de prendre une douche, est tout de même un gros inconvénient, et quand le temps n’est pas de la partie, impossible de s’abriter, et c’est sans compter sur ces maudites mouches, bref une expérience pas très concluante !
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