Dans les terres islandaises


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Un peu de pluie le matin, mais journée globalement « sèche ». La nuit à venir sera épouvantable et nous serons bien contents de dormir au sec une fois de plus

Fred s’est levé “prendre le soleil” à 22 h 30 ; il nous montre les photos “preuves à l’appui”.

La nuit a été vraiment très arrosée !! et notre réveil est… tout aussi pluvieux. Nous trainons au lit avec un petit coup de speed tout de même quand nous réalisons que le check out est à 10 heures.

De nouveau, nous débattons et pesons le pour et le contre : nous continuons ou nous arrêtons ? Gros moment de doute pour certains.

Nous payons pour les deux nuits suivantes de refuge (nous sommes sûrs d’être au moins au sec la nuit), c’est donc décidé, nous continuons !

Une remarque « très sympa… » des randonneurs belges croisés la veille « vous partez tard hein !! », histoire de nous aider…

Nous démarrons sous la pluie, inquiets et pas fiers… mais assez rapidement, la pluie s’arrête !

À l’exception d’Erwan, nous avons mal aux cuisses dans les descentes. Le début de notre marche se fait dans les bois, au vert, c’est très agréable. Nous arrivons très rapidement à notre premier gué (assez redouté). La traversée se révèle finalement plutôt joyeuse (cf. la vidéo), mais avec une bonne dose de stress à la base.

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C'est pas la méditérranée !
Ce n’est pas la Méditerranée !

Lorsque nous sortons de l’eau, nous avons très mal aux jambes, mais tout de suite après, c’est une sensation de bien-être, vraiment vivifiante, que l’on sent. En plus on sèche hyper rapidement. Nous avons plutôt bien géré !

Nous re-croisons les deux Français et nous continuions à marcher. Les paysages sont vraiment beaux, de grands espaces autour de nous. Nous nous arrêtons pour manger. Mais… décidément, pour les déjeuners à l’extérieur, nous faisons complètement les boulets. Nous avons réussi à oublier la bouteille d’eau réservée à la cuisine. Nous nous arrêtons un peu.

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De belles visions avec à un moment un canyon et une cascade à gauche, plus tard un panorama fantastique avec le glacier au fond. Parfois un peu un sentiment d’angoisse dans ces espaces vides. Erwan adore la palette de couleur.

Encore un passage un peu impressionnant avec une traversée d’un pont au-dessus d’une eau bouillonnante et pour finir : une montée assez violente dans du sable noir. Nous sommes contents d’avoir les bâtons de marche et plus de pluie !!

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Nous commençons à être impatients et à chercher des yeux le refuge. À chaque ruisseau… nous oublions de prendre de l’eau !

Nous arrivons au refuge, nous apprenons que nous devons dormir à deux par lit, car la hutte est pleine (au final Fred et Charlotte aurons chacun leur lit). Nous croisons Yann, le Français, assez déprimé/blasé.

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Refuge en vue !
Ceux qui n'ont pas de place en refuge doivent dormir dehors
Ceux qui n’ont pas de place en refuge doivent dormir dehors

Nous nous déchaussons pour entrer dans notre hutte, et là… surprise :

Une véritable auberge espagnole : des fringues suspendues, des femmes qui hurlent.

C’est trop là, il faut qu’on s’impose

Erwan

Nous prenons un café et jouons aux dés. Nous buvons un peu et ça nous détend bien. David suit –mais assez distraitement – la partie de dés. Nous voyons des Américains qui se font préparer le repas par des Islandais. Nous mangeons… franchement pas top, mais tout de même entrée/plat/dessert. Nous aimons : le velouté de légumes, nous n’aimons pas : la crème caramel.

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L’auberge espagnole !

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Moments forts de la journée

l’arrivée dans le refuge avec tout le bordel et le monde. Jamais vu ça, je m’attendais à tout sauf ça !

David

l’arrivée sur le panorama grandiose avec le glacier

Fred & Erwan

 

La marche du jour


Distance parcourue : 16.3 km
Temps de déplacement :  4h06
Temps d’arrêt : 1h48
Ascension : 809 m
Descente : 661 m

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Refuge de Emstrur – sympa, mais vraiment pas moderne. Un refuge à l’ancienne, avec une grande table commune au milieu du dortoir. Bien chauffé et “cosy” mais on est les uns sur les autres, et à cause du monde, obligé de partager une couchette à deux. Pas des plus confortables.


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