En avant pour notre premier jour de trek !
Oh là là les conditions météo de cette première journée…
Rendez-vous à 7h50 devant l’Harpa Hall
Lever sans trop de souci avec un petit déjeuner au SKYR ,spécialité “yaourtière” locale délicieuse. On est tous quand même un peu crevé, probablement à cause de l’appréhension de ce qui nous attend aujourd’hui. Comme convenu avec notre hôte la veille, on laisse un gros sac de voyage avec nos vêtements de rechange entre autres que nous récupérerons à la fin de notre voyage au retour à Reykjavík.
Léger coup de stress pour trouver le bus, car le point de rendez-vous n’est pas très précis et il n’y a pas grand monde dans les rues à cette heure-ci. Le bus arrive comme prévu et nous découvrons notre chauffeur qui a les mains et la toux de quelqu’un qui a fumé toute sa vie…
Nous quittons Reykjavík à 8 h 30 selon l’horaire prévu. Nous pensons arriver à Skógar vers 11 h 40.
Sur la route, le bus effectue un arrêt à Seljalandsfoss et nous passons 20 minutes à visiter cette première cascade que certains d’entre nous connaissions déjà. Nous commençons à nous « humidifier » et à regarder le ciel bouché avec crainte et résignation…
Nous arrivons enfin à Skogafoss ; point de départ du trek. Nous nous préparons à partir et rencontrons deux Français : Yann et Nat qui vont prochainement prendre le départ et faire le même itinéraire que nous. Nous préparons fébrilement nos sacs sous un ciel menaçant et la pluie qui commence doucement à tomber…
Il y a beaucoup de monde au pied de la cascade, des bus de touristes probablement, c’est la première fois que nous voyons autant de monde ici, l’Islande est décidément une destination à la mode.
Une petite photo au niveau de la cascade et c’est le début de cette rando mythique !
On note une première suée dans les marches de cette première montée sur les bords de la cascade.
Nous marchons au bord d’une succession de superbes cascades et canyon. Le chemin est bien marqué et ça monte doucement, ce n’est pas trop dur pour l’instant. Il pleut, c’est certain, mais ça reste supportable, le ciel est gris, mais pas bouché. Nous nous arrêtons pour manger… dans un endroit « tout pourri ». Ce premier déjeuner lyophilisé n’est pas un succès : nous nous sommes refroidis, rien n’allait. À ce stade, nous trouvons ce moment « assez chiant », on remarque deux toiles de tente « camouflage » près de notre « spot déjeuner ».
Nous continuons à avancer et devons franchir un pont « Indiana Jones ». C’est à ce moment que se font les retrouvailles avec les Français. Après le pont, nous nous mettons à marcher sur une piste (c’est moins intéressant). Ça devient vraiment difficile : nous avons mal aux épaules, nous sommes trempés.
Nous décidons de nous arrêter à l’ancien refuge : Baldvinsskáli au lieu de Fimmvörduhals. Le refuge était trop loin et trop haut. Nous n’en pouvions plus. Nous avons sympathisé avec les Français et avons parlé avec des Espagnols.
Une grande question à ce moment-là… : « que fait-on ? ». Nous décidons collégialement de rester dans cette « hutte » pour la soirée et la nuit. Nous sommes donc 8 Français (avec les deux jeunes Louis et Mathilde) et passons une soirée sympa (nous sommes un peu effrayés par l’équipement/les tenues des deux jeunes qui gardent le sourire).
La galère dans cette hutte, c’était l’eau : il n’y avait pas d’eau courante. Donc il faut aller chercher de la neige à l’extérieur puis la faire fondre. Petits incidents en chaîne : Erwan renverse la casserole d’eau après que David a renversé le sachet de café. Rien pour essuyer les tables : c’est vraiment à la dure ici.
Nous « dégustons » un repas plutôt copieux et redevenons très vite très calmes : exit le Times up, pas d’alcool, nous échangeons un peu de poisson séché contre du saucisson et parlons vite d’aller nous coucher.
Nous passons à l’étage pour dormir, Erwan « occulte » les fenêtres avec les matelas. C’est marrant ce côté cabane.
La marche du jour
Distance parcourue : 13.6 km
Temps de déplacement : 4 h
Temps d’arrêt : 2 h 22
Ascension : 1021 m
Descente : 135 m
refuge Baldvinsskáli – refuge sommaire, sans personnel, et donc gratuit pour nous.
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