Route pour Geiranger
Pluie quasi non stop, ciel gris sauf pour la pause déjeuner au soleil
Nous partons vers 9h du matin, nous discutons avec Astrid la propriétaire du camping, qui arrive à vélo. Elle nous donne des conseils sur la route à suivre pour rejoindre Geiranger, notre prochaine étape, en nous conseillant vivement de suivre la route scénique 55, route la plus haute de toute l’Europe. Elle semble vraiment aimer les Français et admire le fait que nous gardions le sourire malgré les mauvaises conditions climatiques. Elle nous explique que l’été a été pourri en Norvège alors que la saison précédente (2014) a été radieuse. Nous rencontrerons d’ailleurs plusieurs personnes pendant notre voyage mentionnant ces conditions climatiques défavorables, et la présence de neige un peu partout dans le pays, inhabituelle pour la saison.
Avant de quitter la région de Jostedal, nous nous rendons sur une autre partie du glacier, le Nigardsbreet (route payante – 40 NOK). Le parking gratuit permet déjà d’avoir une bonne vue sur le bras du glacier. Contrairement à la randonnée de la veille qui demandait moult efforts pour s’approcher du glacier, ici, nous effectuons une courte randonnée (environ 1 h 30 aller-retour) permettant de s’approcher au plus près du glacier Nigardsbret et d’observer son recul inquiétant d’année en année. Pas grand monde dans ce secteur, mis à part quelques groupes que nous observons en train de marcher sur le glacier, un peu la formule que nous avons choisi la veille, mais sans le kayak.
Sur le chemin du retour, très glissant, ça ne manquera pas, un nouveau pétage de gueule monumental pour ma pomme et plus de peur que de mal, malgré mon index qui a ramassé tout le poids de mon corps et qui depuis est bien enflé. Mon Olympus que j’avais à la main n’a pas souffert, enfin, c’est ce que je crois sur le moment. Après le caméscope foutu, il ne manquerait plus que je casse mon hybride…
Nous retournons brièvement au centre des visiteurs vers 11h afin de rendre des guêtres prêtées par Ice Troll que nous avions malencontreusement gardé au fond du sac à la dos la veille.
Nous reprenons la route vers 11h pour quitter la vallée de Jostedal et regagner la route principale au niveau de Gaupne. Quand nous quittons la vallée, les nuages disparaissent et le soleil réapparait enfin !
Nous pique-niquons un peu plus au nord dans un mini aire de repos aménagé au bord du Fjord, superbe panorama pour casser la croute.
Nous reprenons ensuite la route 55 qui est effectivement superbe, et Shirka a beaucoup de mal dans les montées, 2ᵉ vitesse maximum et une odeur de chaud venant du moteur pas très rassurante. Les descentes ne sont pas non plus de tout repos, encore une fois frein moteur obligatoire et moteur qui hurle en 2ᵉ avec des pentes parfois à 10%.
Cependant, le plaisir de la route scénique est un peu gâché par le temps pas terrible, aussitôt le fond du Fjord quitté et ayant repris un peu d’altitude, les nuages et la pluie réapparaissent et il fait vraiment froid en altitude pour s’arrêter longuement, le temps de mettre le nez dehors pour prendre quelques photos et on repart illico-presto.
Nous arrivons à Lom à mi-chemin de la route à parcourir pour la journée, et profitons d’un rayon de soleil pour visiter l’église en bois de bout de la ville, encore une jolie petite église (entrée 60 NOK par adulte) celle-ci sur le plan en croix plus traditionnel contrairement aux précédentes que nous avons visitées jusque-là.
Le morceau de route qui suite est tout aussi spectaculaire, enchainant montée et descente, le clou étant l’arrivée sur le Fjord Geiranger, somptueux !
Nous arrivons dans la petite ville de Geiranger au pied du Fjord assez fatigué et nous devons trouver un endroit où passer la nuit. Pas mal de camping, mais il se remet à pleuvoir, et on n’a pas vraiment envie de planter la tente ! On se renseigne sur les prix des Hytter, cela dépasse les 1000 NOK la nuit, pas réellement envie de dépenser plus de 100€ pour dormir dans une cabane.
On se rend à l’office du tourisme, mais on nous ferme la porte au nez, car il est 17h et ça vient de fermer, pas de bol !
Grace au guide du routard, on trouvera une adresse plus abordable (380 NOK la nuit en bungalow) mais sans la vue sur le Fjord un peu en retrait.
Accueil bourru, mais bungalow correct et cuisine et salle commune au chaud pour cuisiner, c’est parfait pour nous !
Nous repartirons en début de soirée afin d’observer le Fjord Geiranger depuis une plateforme d’observation située à quelques minutes de voiture.
Nous dinons au camping comme d’habitude, il n’y a pas grand monde dans la salle commune ce soir, ça sent la fin de saison !
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