Le jour le plus long… aux portes de l’enfer


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beau temps… ça devient lassant. Le soir ça sera beaucoup plus frais !

 

Ce matin, nous levons le camp, et nous allons voir le glacier tout proche du parc. C’est assez impressionnant, car au fur et à mesure qu’on se rapproche du glacier, la température chute en l’espace de quelques dizaines de mètres.

Ensuite, non loin de là, nous nous rendons au lac de Jökulsárlón, ainsi que  Fjallsárlón, tous deux magnifiques. Probablement l’un des endroits les plus magiques d’Islande. En tout cas un endroit superbe pour faire des photos extraordinaires. Nous y retournerons d’ailleurs lors de notre second voyage en 2010 où un gros temps nous attendra ce qui nous permettra de faire de magnifiques clichés.

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ice...land
ice…land
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Nous reprenons ensuite la route direction l’est du pays, toujours sur la route numéro 1. Cette partie de la route est superbe, le temps étant plus dégagé, nous nous arrêterons plusieurs fois pour prendre des photos, notamment de chevaux islandais en pleine nature.

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Nous faisons une halte à Höfn, petit village de pêcheurs où il n’y a pas grand-chose à faire. On en profite pour déjeuner, dans l’un des fast-foods comme il en existe beaucoup en Islande, où on sert une nourriture pas terrible, mais ce n’est pas trop cher.

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Höfn city centre !

L’après-midi, nous remontons vers l’est et passerons par de superbes fjords, avec toujours l’avantage d’avoir un temps dégagé. Nous nous rendons à la cascade Hengifoss, endroit un peu reculé, mais néanmoins superbe. Nous avons quitté la route n°1 et il y a encore moins de monde que d’habitude.

Paysages de l'est islandais
Paysages de l’est islandais
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Hengifoss

Nous avons pour objectif de rejoindre la région du lac d’Askja en soirée. Nous décidons d’emprunter la piste F910 qui nous fait rentrer dans la terre des terres. Sur la carte cela ne paraît pas très loin, néanmoins nous mettrons près de 5 heures pour atteindre notre destination.

La route est…lunaire. Il n’y a personne, et c’est une véritable épreuve que de conduire à travers les champs de lave. C’est même assez flippant, car Il vaut mieux ne pas tomber en panne dans ce secteur. C’est probablement l’un des temps forts de ce voyage.

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Superbe route désertique, lunaire, mais assez épouvante au bout de quelques heures

Nous arrivons à Aska vers 23h ou nous trouvons un pauvre refuge isolé dans la caillasse, et c’est tout. On passe le nez à l’intérieur, il y a des sacs de couchages, des sacs à dos un peu partout, et un bon chauffage à bois qui réchauffe efficacement l’endroit. Par contre-pas une âme qui vive. Où sont passés les gens ? Probablement aux alentours, en vadrouille, qui sait.

N’ayant pas vraiment envie de dormir ici, nous ne savons que faire. La route nous a épuisé, et puis on a faim. Pour la première fois, on se sent un peu désemparé. Notre 4×4 est notre maison, notre cocon, heureusement qu’il est là lui. Nous décidons de pousser jusqu’à la fin de la piste, puis de manger un peu n’importe quoi dans la voiture sur un parking désertique.

End of the road. Tout ça pour ça
End of the road. Tout ça pour ça
Festin islandais
Festin islandais

Soudain, Erwan suggère de partir en randonnée jusqu’au cratère. Quelle drôle d’idée ! Il est minuit passé. Ce n’est pas très loin, mais il ne fait vraiment pas très chaud, le brouillard se lève, et l’atmosphère est surréaliste. Nous sommes seuls, comme d’habitude. Je ne suis pas très rassuré, mais des piquets sont visibles le long de l’itinéraire. Si jamais le brouillard venait à s’épaissir, on pourrait les suivre et retrouver le 4×4 facilement… Peut-être.

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Nous arrivons au cratère Viti, l’enfer en islandais. L’ambiance est surréaliste, nous descendons les parois du cratère jusqu’au lac. On trouvera un fou en train de se baigner à l’intérieur. L’eau n’est pas froide en effet, le volcan est en activité, mais il fait tellement froid dehors que l’idée de sortir de l’eau et de prendre les bourrasques nous dissuade d’en faire autant.

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Viti : la porte des enfers
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Nous repartons vers le 4×4, puis reprenons la route sur quelques kilomètres, on finira par planter la tente au bord d’un chemin qui ressemble à un vague camping, épuisés par cette longue journée bien particulière.

Le refuge de Dreki, tout proche du cratère de Viti

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Camping Dreki – ce n’était pas exactement celui utilisé pour la nuit (nous avons planté la tente un peu plus moins) mais c’est celui qui s’en rapproche le plus pour ceux qui veulent dormir sur place (possibilité de dormir en refuge également.).


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