La Nouvelle-Zélande coté pratique


Suite à notre autotour de presque 4 semaines sur les îles de Nouvelle-Zélande en février 2019, voici quelques conseils et retour d’expérience pour les futurs visiteurs désireux de partir de l’autre côté de la planète !

Préparer son voyage avant le départ

Kiwipal : un excellent guide/site web de préparation en ligne

C’est probablement le site par où commencer quand on veut partir pour la première fois en Nouvelle-Zélande. Les informations sont claires et pertinentes, notamment pour établir un circuit ou encore réserver un van. À utiliser sans modération !

Les excellents forums de Voyage Forum

Une autre pépite du web, une communauté ultra-active pour tous les pays du monde et tous les sujets de voyage, malheureusement, il semblerait que le forum soit beaucoup moins actif ces derniers temps.

Les forums du guide du routard

Encore une bonne source pour préparer son voyage !

Lonely Planet en français : peut vraiment mieux faire

C’est un peu la déception de ce voyage : le guide en français sur l’essentiel de la Nouvelle-Zélande, pas vraiment recommandable. Et pourtant, c’est un guide Lonely Planet, qui est censé présenter l’essentiel du pays, il y a des couleurs et des photos et la mise en page est attrayante, mais le contenu du guide est désespérément axé sur les activités payantes, c’en est parfois ridicule et on se demande si on a une brochure publicitaire entre les mains plutôt qu’un guide de voyage. Bref, une grosse déception, et un guide qui a fini dans la boite à gants du van la plupart du temps. Certaines adresses sont quand même pas mal pour les bars et restaurants, mais pour le reste, on n’a vraiment pas été convaincu.

Le petit futé Nouvelle Zélande : en version numérique éventuellement

Disponible en version papier et numérique (pratique sur l’iPad), ce guide n’est guère mieux que le Lonely Planet. Il propose quelques adresses succinctes et quelques idées de circuit, mais cela n’est pas suffisant pour préparer un voyage complet en Nouvelle-Zélande.

La partie histoire / faune / flore est cependant intéressante et plutôt complète.

Comment se rendre en Nouvelle Zélande ?

En pédalos bien sûr !

Plus sérieusement, il faut s’armer de patience pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, car si l’on vient de France, il n’y a pas pays plus éloigné que la Nouvelle-Zélande !

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a pléthore de compagnies aériennes pour rejoindre ce merveilleux pays, et la concurrence est rude et permet de faire baisser les prix.

Notre dernier outil pour trouver les meilleurs vols, c’est Google Flight. C’est un outil vraiment performant et qui permet de réserver directement ses billets sur le site de la compagnie aérienne choisie.

Les vols les plus courts, ou plus rapides, passent en général par Singapour (Singapour Airlines) ou Hong Kong (Cathay Pacific), deux excellentes compagnies aériennes.

Ils existent aussi des vols en passant par la Chine (avec Air France), et par les pays du golfe (Emirates et Qatar Airways) mais les vols sont plus longs, car moins direct. Pour ceux qui peuvent rester assis plus de 17 heures dans un même avion, Qatar Airways propose un vol direct Londres Sydney, Sydney n’étant ensuite qu’à 3h de vol d’Auckland.

Nous avons choisi Singapour Airlines parce que les vols étaient les plus rapides (seulement 2h d’escale à l’aller à Singapour) et aussi parce que c’est la meilleure compagnie du monde en termes de service.

Nous avons choisi des billets en classe Premium Economy, c’est un plus cher que la classe Eco et beaucoup moins que la classe Business. Ce gain de confort permet de faire passer le voyage un peu plus facilement.

En gros, chez Singapour Airlines, la classe Premium Economy permet d’avoir les avantages suivants :

  • Des sièges légèrement plus larges et confortables avec une plus grande inclinaison qu’en classe eco, avec repose-pieds (mais pas complètement plat non plus pour dormir)
  • Des écrans multimédia de qualité plus grands, avec un casque antibruit super efficace et très confortable
  • Une cabine située au-dessus des ailes, moins sujette aux turbulences, silencieuse et placée à l’avant de la classe éco, ce qui permet d’embarquer/débarquer en priorité
  • Un service de restauration et boissons bien plus rapide puisque le service commence avant la classe eco
  • Une configuration des sièges Duo ce qui permet de voyager en couple sans personne à coté de soi
  • Une attention particulière du personnel de bord
2 billets A/R multi-destinations : Paris Auckland à l’aller, et Christchurch Paris au retour, en classe Premium Economy : environ 4000€ pour 2 personnes. Réservés plus de 6 mois à l’avance.

Bon plan : si longue escale à Singapour

En transit à Singapour, et en cas d’escale assez longue (5/7h environ), il est possible de s’inscrire gratuitement à une visite en bus de Singapour. Proposé et organisé par Singapour Airlines, il faut juste qu’il y ait de la place pour l’excursion. On doit également remplir le formulaire d’immigration permettant de sortir de l’aéroport et de se rendre en ville. Lors de notre escale, tous les tours étaient complets pour la journée de notre transit, mais nous avons appris qu’il était possible de réserver cette excursion gratuite. Plus d’infos sur cette page.

 

Louer un van et vivre dedans !

Louer un van et tracer la route : un rêve de longue date qui se réalise, dans le pays probablement le plus adapté à l’utilisation du van.

Tout le monde semble louer un van dans ce pays, il en existe de toutes les tailles et pour toutes les bourses !

Pas facile de faire son choix, le mieux est de se référer à cette excellente page de KiwiPal pour tout savoir sur la location de van en Nouvelle-Zélande.

Sinon, voici la démarche que nous avons choisie :

1) Self Contained ou Non Self Contained ?

Le plus gros dilemme sera de savoir si on veut un van “Self Contained” (Complètement autonome) ou “Non Self Contained”. C’est ce fameux autocollant que l’on va retrouver à l’arrière du van et qui va indiquer son degré d’autonomie. En gros, pour être certifié, il faut avoir des toilettes portables et une capacité d’emport d’un certain volume d’eau.

En ce qui nous concerne, n’étant pas de grands aventuriers, et pour un premier voyage en van, nous avons choisi l’option “non self contained” car nous avions l’intention de fréquenter des campings aménagés pour la majorité de nos étapes.

2) Quel loueur choisir ?

Viens ensuite le choix du loueur, et il y en a beaucoup en Nouvelle-Zélande !

Nous avons identifié les loueurs suivants : Jucy, Mad CampersSpaceships et Travellers Autobarn.

Certains proposent des vans plutôt originaux comme Wicked Campers:

Après avoir pas mal étudié les offres disponibles, on a retenu deux loueurs qui semblent un cran au-dessus des autres : Spaceships et Jucy

Ce sont des loueurs sérieux, et même si leurs vans sont un peu plus chers que chez les autres loueurs, ils sont aussi plus récents et mieux entretenus de manière générale.

La réservation de notre van s’est faite via KiwiPal qui utilise le moteur de location Motorhome Republic.

3) Monospace ou camping-car de compétition ?

C’est un choix à ne pas négliger, surtout question budget, consommation de carburant, facilité à se garer et à circuler partout, etc.

Quand on voyage à deux, on n’a pas forcément besoin de beaucoup d’espace. En famille, c’est une autre paire de manche !

On a décidé de choisir un monospace aménagé plutôt qu’un “réel van ou camping-car”.

Les avantages du monospace ?

  • C’est moins cher à la location
  • Ça consomme moins (même si moteur essence)
  • On peut aller partout, y compris les routes non goudronnées ou secteurs interdits aux camping-car
  • On se gare très facilement en ville
  • Ça se conduit comme une voiture (avec un peu plus de longueur)
  • 4 prises USB sur batterie indépendante pour recharger ses appareils.

Et ses inconvénients :

  • Ce n’est pas un véhicule self-contained, du coup les campings les plus sauvages ne sont pas autorisés, on ne peut pas camper au bord de la route
  • Obligation de convertir en mode nuit chaque jour
  • Pas possible de faire le lit et de manger à l’intérieur du van, il faut choisir
  • Véhicule pas vraiment adapté en dehors des mois d’été, car on ne peut pas “vivre dedans”
  • Pas de prise de courant et frigo bruyant

Avec le recul, on ne regrette pas, quoique si c’était à refaire, on aurait bien loué ce charmant petit camping-car qu’on a vu un peu partout sur les routes de Nouvelle-Zélande :

Le Dream Sleeper de SpaceShips

C’est plus un gros monospace qu’un van ou camping-car, mais c’est parfait pour 2 voyageurs !

Aménagé sur la base d’une Toyota Estima, ce van se conduit comme une voiture normale.

Notre van Stargate – rebaptisé par la suite Big Belly puis Aragorn par nos soins, est un beau bébé né de 12 ans d’age (modèle 2007)  avec près de 200.000 km au compteur.

Il est puissant avec un moteur essence qui consomme quand même pas mal quand on le malmène (près de 10 l/100)

En boite automatique ce qui aide bien quand on conduit sur le siège de droite (je n’imagine même pas passer les vitesses avec la main gauche !)

Malgré son âge, plutôt en bon état donc, même si forcement, ça ne sent plus le neuf (ni même très bon d’ailleurs) et petit carton jaune à Spaceships car ils pourraient faire un effort sur le nettoyage de leur véhicule.

Les deux sièges arrière ont été retirés pour plus d’espace, donc c’est pour 2 voyageurs et pas un de plus !

En mode nuit ou dînette

Le coffre en métal se soulève et permet de stocker ses bagages, le volume est vraiment généreux :

Le coffre baissé abrite les matelas en 3 parties. Pour faire le lit, on tire le coffre vers l’avant puis on aligne les 3 matelas qui forme un lit de près de 2 mètres de long !

Des moustiquaires amovibles et aimantés se posent sur les vitres arrière des portes coulissantes, permettant de les laisser entrouvertes pendant la nuit pour la ventilation.

Nous avons pris deux options supplémentaires : la table et les chaises, indispensables selon nous et l’imposant câble électrique permettant de se brancher sur les prises spéciales en camping (et de pouvoir ainsi recharger nos appareils sans utiliser les 4 ports USB du véhicule fonctionnant sur batterie)

Avec le recul, ce câble n’était pas vraiment indispensable, car vraiment volumineux, et on peut recharger sans crainte ses appareils dans les espaces communs des campings et les laisser sans surveillance, il n’y a pas de vols dans ce pays, du moins à notre connaissance.

Le coffre est la partie ingénieuse du van !

Des tiroirs pour ranger ses provisions, des paniers contenant le nécessaire à cuisine complet, et un frigo de taille généreuse !

Le Dream Sleeper est vraiment bien équipé, avec un frigo d’une taille étonnante quand on voit la compacité du véhicule
– Location d’un van en Nouvelle-Zélande : 128 $ par jour (+30 $ d’assurances complémentaires) soit 3.576$ au total – environ 100€ par jour. Réservé via KiwiPal.

Conduire en Nouvelle Zélande

Le plus grand défi, c’est évidemment de se retrouver du “mauvais côté de la route” avec un volant à droite, pas forcément évident pendant les premiers kilomètres, mais étrangement on s’y fait très vite.

Peut-être est-ce dû à l’excellente signalisation routière et les routes en parfait état, ce qui nous rappelle d’ailleurs la Grande-Bretagne ou les États-Unis.

La courtoisie au volant est également de mise en Nouvelle-Zélande, où par exemple les passages piétons sont respectés à la lettre.

Les gens sont plutôt cool au volant, le klaxon n’est que très rarement utilisé, même en ville.

La circulation n’est pas très dense en général, et on rencontre surtout des touristes (et donc des vans) sur les routes du pays.

La limitation de vitesse hors agglomération peut semble étrangement haute : 100 km/h, quelque soit l’état ou la largeur de la route empruntée, ce qui permet de se déplacer relativement vite d’un point à l’autre.

Les autoroutes (quoique peu nombreuses) sont également limitées à 100 km/h

Le stationnement est payant dans les grandes villes, à titre d’exemple, c’est environ 4$ de l’heure à Wellington. D’une manière générale, on déconseille la circulation en van/voiture dans les villes, Il vaut mieux trouver un parking en périphérie et explorer la ville en transport en commun.

Traversée des deux îles en Ferry

Traverser les deux îles se fait la plupart du temps en ferry, surtout quand on voyage en van !

Deux compagnies se partagent le marché, InterIslander et BlueBridge.

Se référer à l’excellente page de KiwiPal pour tout savoir sur les traversées en Nouvelle-Zélande.

On vous donne un bon plan pour payer le Ferry moins cher :

Réserver directement sur le site de Interislander en plein tarif (complètement remboursable en cas d’annulation) – cela permet de sécuriser une traversée à une date précise. Une fois que le voyage se précise et la date exacte de traversée calée (quelques jours avant), annuler en ligne sans frais entièrement la réservation, puis réserver à nouveau en utilisation le tarif WebSaver (non remboursable) et en rentrant le code promo de la carte de membre des campings Top 10 (qui permet de bénéficier de 10% de remise supplémentaire). Au final, nous avions une réservation initiale pour environ 320$, en annulant et en réservant à nouveau la veille pour le lendemain, la traversée nous est revenue à 200$ soit une belle économie au final !

Choisir ses campings

On peut choisir de ne pas camper et passer un excellent séjour en hébergement dur, mais quand on loue un van, on va forcément dormir dans les campings !

Et les campings en Nouvelle-Zélande, c’est une véritable institution, il y en a partout, avec des niveaux de confort différent en fonction des goûts et du budget de chacun.

Le gros avantage du camping par rapport aux hébergements classiques, c’est qu’on est complètement libre de ses mouvements, sans avoir besoin de réserver ses nuitées à l’avance.

Hormis quelques endroits particulièrement saturés comme Queenstown ou Wanaka où les campings étaient complets pour une arrivée le jour même sans réservation préalable, on trouve pratiquement toujours de la place.

On a le choix entre les emplacements Powered (avec branchement électrique) ou Non Powered (sans branchement électrique). Les sites Non Powered (moins cher) sont en général de grands espaces sans délimitation de parcelle si bien qu’on peut se retrouver les uns sur les autres. C’est notamment le cas au camping Top 10 de Picton où l’espace Non Powered est ridiculement petit.

À noter que la plupart des campings proposent des bungalows ou mobil-home (parfois même des chambres d’hôtel) mais que tous ces hébergements affichaient complet lors de notre séjour en février 2019.

Compter entre 40 et 50$ l’emplacement pour un van et ses passagers dans un camping bien aménagé du réseau Top 10. Un emplacement dans un camping primitif du DOC revient à environ 25$.

Il existe en gros deux types de camping en Nouvelle-Zélande :

Les campings aménagés

Ce sont des campings tout confort identiques aux campings européens, avec tout l’équipement nécessaire : cuisines aménagées (avec plaques de cuissons, micro-ondes, fours, etc.) sanitaires impeccables, buanderie, salles de jeux, etc.

Le réseau Top 10 est vraiment de qualité : des campings partout, une réservation facile par téléphone ou internet et une qualité de service constante. On conseille d’ailleurs de prendre la carte de membre dès la première nuit afin d’obtenir une remise à chaque nuit supplémentaire (et avec la remise de 10/15% pour la traversée en Ferry, on amortit vite le coût de la carte)

Les campings primitifs (ou sauvage)

Gérés par le Department of Conservation (le DOC), ce sont les terrains qui offrent en général les meilleurs emplacements en pleine nature, ils sont moins chers, mais par contre ne proposent qu’un équipement très rudimentaire, souvent uniquement des toilettes sèches et pas toujours de point d’eau. Il faut par conséquent avoir un van bien équipé pour envisager un séjour prolongé.

Il est aussi possible de combiner camping primitifs et aménagés en alternant chaque deux ou trois nuits, afin de profiter des différents avantages offerts par chaque formule.

Les applications indispensables pour trouver jour après jour un terrain de camping

Nul besoin de s’encombrer d’un guide de voyage papier, il existe deux applications fantastiques et gratuites, à installer sur son téléphone portable ou sa tablette afin d’accéder à la liste des campings : Rankers et Campermate.

Ces deux applications permettent également de télécharger les cartes pour une utilisation hors connexion, pratique une fois sur place, car plus besoin d’avoir une connexion Internet pour les utiliser !

Ces applications permettent de filtrer le type de camping recherché, selon qu’on utilise un van “self contained” ou pas.

Bars, cafés et restaurants

Pas vraiment un critère de choix en ce qui concerne un voyage en Nouvelle-Zélande, un pays pas spécialement réputée pour sa gastronomie.

On a quand même testé de chouettes adresses avec quelques belles surprises.

Le pourboire est optionnel comme en France et le service est compris dans le prix de l’addition. Tout le monde paye avec une carte bancaire, attention à demander un reçu, car celui-ci semble le plus souvent optionnel.

Pour tout savoir sur les bars, cafés, glaciers et restaurants de Nouvelle-Zélande, consultez notre page spéciale dédiée !

Les randonnées en Nouvelle Zélande

Les randonnées de tout niveau ne manquent pas en Nouvelle-Zélande !

C’est même probablement l’un des meilleurs pays au monde pour randonner.

Des sentiers de tout niveau existent dans tout le pays, très bien balisés et entretenus, c’est vraiment une organisation parfaite que l’on doit au DOC, le Department Of Conservation.

On peut aussi consulter le guide dédié aux randonnées, Hiking & Tramping in New Zealand, plutôt complet, mais disponible en anglais uniquement.

Trucs et astuces sur l’utilisation d’un GPS de randonnée sur notre page dédiée !

Wikiloc est également un site très utile pour télécharger des itinéraires de randonnées à utiliser sur son GPS.

 

Les supermarchés néo-zélandais

Il est plutôt facile de trouver de quoi faire ses courses en Nouvelle-Zélande, les supermarchés sont ouverts plutôt tard le soir et même le dimanche. Nous avons essentiellement utilisé la chaîne Countdown, présente un peu partout. On a aussi testé New World, vraiment pas mal. Pour acheter en gros et faire les plus belles économies, la chaîne Pak’nSave semble l’une des moins chères du pays.

Idée de budget et exemples de prix (février 2019)

Le coût de la vie en Nouvelle-Zélande est sensiblement identique à celui de la France, peut être un peu plus élevé en fonction du type de dépenses, mais il est clair que ce n’est pas un pays bon marché.

Aucune difficulté pour retirer de l’argent dans les nombreux distributeurs, même si ceci prélève souvent 3$ par retrait en plus des éventuels frais bancaires de sa propre banque.

La carte bancaire est acceptée presque partout, en paiement sans contact, et sans reçu la plupart du temps (ne pas hésiter à demander un ticket de reçu qui semble facultatif en Nouvelle-Zélande). L’argent liquide parait en voie de disparition dans ce pays, ce qui est plutôt pratique pour nous touristes français, déjà bien habitué à payer avec un bout de plastique !

Penser à souscrire une carte de paiement Revolut avant de partir. Cela permet de payer absolument tout sur place, y compris les tout petits paiements, et de n’avoir presque pas d’argent liquide sur soi. De plus, aucun frais de change n’est appliqué par Revolut qui calcule au plus juste le taux de change en fonction de la devise utilisée. Il suffit de recharger son compte Revolut en utilisant son téléphone portable, et de faire un virement en euros depuis son compte bancaire principal. Super pratique !

Attention aux frais de retrait dans les distributeurs de billet en Nouvelle-Zélande, souvent 3$ par transaction Quel que soit le montant, systématiquement appliqué en plus des frais éventuels de sa propre banque !

Budget pour 2 personnes pour une semaine sans se priver

(voyage organisé par nos soins sans intermédiaire)

Voici les principaux postes de dépenses pour 23 jours sur place en haute saison :

  • Billets avion (classe eco premium)  : 6 800,00 $
  • Location van : 3 576,00 $
  • Hébergement : 1 5000 $
  • Attractions : 1 400 $
  • Restaurants : 1 150 $
  • Alimentation (supermarché) : 800 $
  • Carburant : 800 $
  • Bars / boissons diverses : 700 $
  • Ferry traversée : 200 $
  • Taxi : 138,00 $
  • Parking : 65 $

Soit environ 10.000€ pour 2 personnes, un sacré budget tout de même.

Les postes sur lesquels on peut faire des économies : les billets d’avion (bien moins cher en classe éco), la location d’un van (en acceptant de louer un véhicule un peu moins récent, avec les aléas de la fiabilité), les restaurants et les bars (en se serrant un peu plus la ceinture !)

Quelques exemples de prix (février 2019, en dollar néo-zélandais)

  • 1 bouteille d’eau minérale :  2,00 $
  • 1 litre d’essence :  2,20 $
  • 1 bière au bar (pinte) : 10,00 $
  • 1 pizza (restaurant) : 25,00 $
  • 1 verre de vin blanc (restaurant) : 9,00 $
  • 1 bouteille de vin (en supermarché) : 16$
  • 1 café (ou thé :  4,50 $
    1 sachet de bacon petit dej : 11 $
  • 6 œufs :  5,00 $
  • 1 pot de yaourt (grand format) :  7,00 $
  • 1 journée en Kayak dans les fjord : 265 $
  • 1 location de Van (par jour, assurances complètes incluses) : 160$
  • 1 flacon de lotion anti Sandfly : 17$

Si c’était à refaire…idées pour un deuxième séjour en Nouvelle-Zélande

  • Planifier les temps de trajet avec un peu plus de préparation, notamment pour les journées avec des temps de trajet de plusieurs heures, parfois, nous aurions dû commencer beaucoup plus tôt nos journées au volant du van.
  • On se serait juste arrêté voir les Pancake Rocks sans faire la randonnée de 3h aux alentours (intérêt limité selon nous)
  • Visiter la partie nord d’Abel Tasman est suffisant en cas de manque de temps (même si la route pour y accéder peut faire perdre un peu de temps) – la randonnée circulaire de la partie nord permet d’avoir un bon aperçu du parc
  • Une journée supplémentaire à Auckland pour aller visiter la petite île en face (vérifier le nom)
  • Milford Sound : randonnée de Key Summit pas très intéressante à notre avis, on aurait fait la Gertrude Saddle à la place, même si plus longue
  • Plus de camping du DOC et moins de Top 10 , notamment sur la dernière partie du voyage
  • Optimiser la route entre Auckland et Coromandel, et se rendre directement à Cathedral Cove / Hot Water Beach. La route qui fait le tour de la péninsule prend pas mal de temps
  • La plage de Hot Water Beach (par beau temps) semble idéale pour une journée de farniente (pour qui aime la plage)
  • Zapper Waitomo Caves : très long détour et grottes vraiment chères. La grotte aux vers luisants peut se faire à Te Anau un peu plus loin dans le voyage
  • Un jour supplémentaire à Rotorua (à confirmer, car nous n’avions pas bien étudié le secteur au préalable)
  • Un jour supplémentaire au Tongariro (la météo permettant) pour faire une rando supplémentaire en plus du très couru Tongariro Crossing
  • Un jour supplémentaire à Wanaka (la bonne surprise du voyage) pour faire la randonnée du Roy’s Peak
  • Prendre le premier Ferry du matin entre Wellington et Picton afin de ne pas perdre trop de temps (mais tout ceci est relatif)
  • Une journée supplémentaire pour explorer les Marlborough Sounds dans la région de Picton
  • Passer sans traîner sur les glaciers de Franz Joseph et Fox Glacier, attractions touristiques sans grand intérêt à moins de vouloir faire un tour en hélicoptère, hors de prix. Préférez la région du Mont Cook pour les glaciers qui vaut bien 2 jours à elle seule.
  • Ne pas s’arrêter au Lac Tekapo pour la nuit, ville touristique sans intérêt, à moins que cette étape soit prévue sur la route depuis/vers Christchurch.
  • Explorer la région de Glenorchy avec un peu plus de temps, beaucoup plus sauvage que Queenstown.


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